L'assurance est essentielle lorsqu'il s'agit de couvrir les coûts élevés causés par un accident. Ce que l'on oublie souvent : Une police d'assurance ne dispense pas l'assuré de son devoir de diligence. Si cette obligation est violée par négligence grave, la compagnie d'assurance peut réclamer l'argent des dommages. Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Nous répondons ci-dessous à vos questions sur le devoir de vigilance.
Vous devrez probablement compter avec un bus, car vous conduisiez un véhicule dont la conduite n'est pas sûre en raison de l'usure des pneus. (articles 29 et 93 de la LSS). Si la police et l'assurance responsabilité civile arrivent à la conclusion, dans leurs expertises, que l'accident est clairement dû aux pneus usés, l'assurance responsabilité civile peut réclamer le montant des dommages ou une partie de ceux-ci, puisque votre faute a été commise par négligence grave.
L'assurance accident couvrira effectivement vos frais médicaux, mais elle peut réduire les prestations en espèces, telles que les indemnités journalières, en cas de négligence grave. Cela signifie que pendant votre incapacité de travail, vous ne recevrez qu'une partie du salaire assuré.
Cela dépend de chaque cas. Certaines compagnies d'assurance réglementent déjà dans le contrat ce qu'elles considèrent comme une négligence grave. La négligence grave dans un accident est définie comme suit : excès de vitesse ou consommation d'alcool, conduite avec un permis suspendu ou sans feu de travail dans un tunnel ou la nuit, utilisation du téléphone en conduisant, franchissement d'un feu rouge ou d'une route à l'arrêt.
Cela est à la discrétion de la compagnie d'assurance. Le pourcentage qu'elle récupère auprès de l'assuré peut être compris entre 30 et 50 % si la voiture a roulé trop vite ou si elle était ivre. Lorsqu'on passe un feu rouge ou une voie d'arrêt, il est en moyenne de 25 à 50 %. Pratiquement aucune assurance ne couvrira les dommages si le conducteur n'a pas de billet. Dans ce cas, l'assurance ne paie que les dommages pour l'instant, mais exige du conducteur le remboursement de la somme.
Oui, l'assuré qui est déjà sous traitement pour sa blessure a un soi-disant devoir de limiter les dommages. Il est obligé de prendre soin de son genou afin de minimiser les dommages. S'il ne le fait pas, la compagnie d'assurance peut réduire l'indemnité. Ce principe de l'obligation de minimiser les pertes s'applique dans tous les domaines de l'assurance.
Premièrement, le fait d'être assuré ne me dispense pas de mon devoir de vigilance. Ainsi, si je respecte mon devoir de diligence, c'est-à-dire si j'évite les risques inutiles pour moi-même et pour les autres, la compagnie d'assurance ne me remboursera pas les dommages. Deuxièmement : si, en tant qu'assuré, je dois supporter moi-même une partie du dommage en raison de ma négligence grave, JUSTIS aidera à examiner le montant de la somme réclamée. Cela signifie que JUSTIS vérifie si cela est justifié, trop élevé ou même injustifié.
Publié le 15 octobre 2018