En chemin, dans un paysage hivernal merveilleusement intact, loin des pistes et des sentiers dans la neige poudreuse : beaucoup de c?urs battent plus vite. Mais : si vous prenez un risque en pratiquant le freeride ou le ski de randonnée, vous vous mettez en danger, ainsi que les autres. En conséquence, cela peut conduire à un licenciement, ce qui peut entraîner des coûts élevés. En outre, il faut compter avec des réductions ou même des annulations de la couverture d'assurance. Lisez notre conseil juridique à ce sujet.
En hiver, les sommets enneigés vous attirent : soleil pur, neige poudreuse fine, magnifique panorama de montagne. Le freeride et le ski de randonnée sont parmi les disciplines phares de nombreux sportifs d'hiver. Mais la liberté en dehors des pistes comporte des risques et des dangers, dont le non-respect peut avoir des conséquences considérables.
Une bonne formation, qui peut être acquise dans des cours appropriés, la connaissance du terrain et des conditions, un équipement adéquat et un comportement défensif réduisent le risque d'accidents en terrain ouvert. Les itinéraires de descente ouverts, marqués en jaune, sont une bonne alternative pour les skieurs et snowboarders expérimentés pour des pistes de neige profonde sans danger d'avalanche. Ils sont sécurisés contre les avalanches par le service des pistes, mais ne sont ni préparés ni contrôlés.
Aujourd'hui, il existe également de nombreux itinéraires d'ascension sécurisés et balisés (par exemple des pistes de randonnée) pour les skieurs de randonnée. Certains domaines skiables disposent même de "Rando-Parks". Vous pourrez y apprécier le silence du monde de la montagne sur des itinéraires balisés de différents degrés de difficulté, loin des pentes trop fréquentées.
Lorsqu'ils souscrivent une assurance accident, maladie ou vie, les assureurs demandent généralement si l'assuré pratique des sports ou des loisirs à risque. La prime est alors calculée en fonction de ces informations. Vérifiez auprès des compagnies d'assurance existantes si le freeride est également assuré ou si une couverture accident supplémentaire est nécessaire. Les employés sont assurés contre les accidents par leur employeur.
En ce qui concerne les accidents non professionnels, les assureurs accidents font la distinction entre le risque relatif et le risque absolu. Les risques absolus comprennent le saut en base, les compétitions de boxe ou le plongeon à plus de 40 m de profondeur. Les activités de sports de neige en dehors des pistes balisées sont classées comme des risques relatifs aux fins de l'assurance. Selon la loi sur l'assurance-accidents (LAA), cela comprend "toutes les actions par lesquelles l'assuré s'expose à des risques supérieurs à la moyenne sans prendre ou pouvoir prendre des précautions qui limitent le risque à un niveau raisonnable". Dans ce cas, la compagnie d'assurance accident obligatoire peut réduire de moitié ses prestations en espèces ou, en cas de violation flagrante, les refuser complètement. Cela peut être coûteux, non seulement pour les personnes concernées elles-mêmes, qui peuvent devoir s'attendre à des réductions des indemnités journalières. Les risques relatifs peuvent également avoir de graves conséquences pour les proches, car les pensions sont également touchées par les réductions.
Même les freeriders et les randonneurs à ski inexpérimentés ou mal équipés doivent s'attendre à une réduction des prestations s'ils ont un accident grave en dehors des pistes balisées. Toutefois, les assurances doivent de toute façon prendre en charge les frais de traitement.
La Suva a rassemblé d'autres informations sur les sports dangereux.
Les sportifs de poudreuse qui quittent les pistes et les sentiers le font essentiellement à leurs risques et périls. S'ils déclenchent une avalanche et mettent concrètement en danger quelqu'un d'autre, les conséquences juridiques sont imminentes, car il n'y a pas non plus de vide juridique en dehors des pistes. Il n'est pas possible d'indiquer de manière générale si et qui est responsable en droit pénal et/ou civil après un accident d'avalanche. Les circonstances concrètes sont déterminantes. La condition préalable à une condamnation pour négligence est toujours la violation d'un devoir de diligence.
Le freeride ne doit jamais être pratiqué seul, mais toujours accompagné. La même chose est recommandée pour les randonneurs à ski. Le matériel de secours n'empêche pas une avalanche, mais il peut quand même sauver des vies en cas d'urgence. En dehors des pistes balisées et contrôlées, un comportement défensif et le port d'un équipement spécial sont obligatoires. Cela comprend un ARVA, qui doit être porté sur le corps, ainsi qu'une sonde et une pelle dans un sac à dos. Un téléphone portable ou un smartphone chargé et une pharmacie d'urgence doivent également être transportés. Pour le ski de randonnée, l'équipement est encore plus étendu. Il est essentiel de s'informer sur le danger d'avalanche actuel avant chaque sortie dans la poudreuse.
Le service de conseil en prévention des accidents a mis en ligne sur son site web des fiches d'information destinées aux skieurs de randonnée et aux freeriders.
Publié le 1 février 2019