Après un décès, il peut être difficile pour les proches endeuillés de gérer le patrimoine numérique du disparu s'ils n'ont pas accès aux données. Pour l'éviter, nous devrions clarifier ces choses certes peu agréables de notre vivant encore et organiser notre succession numérique. JUSTIS vous aide à le faire.
Lorsque nous recevons un message sorti de nulle part sur Facebook nous rappelant qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire d'un proche entretemps décédé, nous frémissons. Un tel message réveille immanquablement de douloureux souvenirs et nous rappelle également que nous n'avons nous-mêmes pas encore réglé à ce jour notre propre succession numérique.
L'accès aux profils et aux comptes n'est pas uniforme et est donc compliqué à gérer. Mais, tout cela peut être organisé et ainsi simplifier la tâche de ceux qui hériteront de notre patrimoine numérique. Sur le plan légal, les héritiers devraient avoir accès aux comptes de courrier électronique et de réseaux sociaux du défunt en présentant les documents successoraux nécessaires (certificat de décès, certificat d'héritier). Certains prestataires invoquent cependant la protection des données et de la personnalité ou le secret des télécommunications pour rejeter les demandes, bien que la personnalité juridique prenne fin avec la mort et que la protection des données perde sa raison d'être.
Voici une To-Do-List qui vous aidera à vous organiser, même si au premier abord cela peut sembler un peu macabre.
Depuis quelques temps, les prestataires internet ont reconnu le problème. Google et Facebook offrent ainsi à leurs utilisateurs la possibilité de leur vivant de décider de ce qu'ils feront de leur compte après leur décès. Sur Google c'est par le gestionnaire de compte inactif que vous pouvez le faire et, sur Facebook, en désignant un contact légataire. Vous trouverez plus d'informations sur les différents sites web des prestataires respectifs.
Publié le 10 avril 2018