Chaque enfant se laisse tôt ou tard prendre quelque chose. Si le petit enfant n'est pas encore vraiment conscient du vol, le jeune homme de 14 ans, qui vole du chocolat dans le magasin pour tester son courage, sait très bien qu'il fait quelque chose de mal. Quelles sont les conséquences juridiques auxquelles les parents et leurs enfants doivent s'attendre lorsqu'ils volent quelque chose ?
L'âge de l'enfant au moment du délit est déterminant pour déterminer si la fille ou le fils s'est rendu coupable de vol. Par exemple, un enfant de 3 ans qui emballe un ours en peluche à Migros, en plus de gronder ses parents, ne doit pas s'attendre à des conséquences pénales. Il est, parce qu'il est encore trop jeune, en âge d'exercer sa responsabilité pénale.
La situation est quelque peu différente si l'enfant a entre 10 et (jusqu'à) 14 ans inclus. À partir de l'âge de 10 ans, l'enfant est considéré comme étant d'âge pénal et doit s'attendre à des sanctions en cas de vol. Cela peut signifier qu'il reçoit un blâme (avertissement) avec une période probatoire de 6 mois à 2 ans. Si elle redevient une infraction pénale dans l'intervalle, une autre peine peut être infligée. Ou, selon la gravité de l'infraction, il peut s'agir d'un avantage personnel, tel qu'un rendement au travail, qui lui est imposé ou d'une obligation de suivre des cours pendant une période maximale de dix jours.
Un jeune de 15 à 17 ans qui, pour tester son courage, démonte un extincteur avec ses copains dans le train et les laisse courir, doit s'attendre aux punitions possibles suivantes :
Dans le cas d'infractions plus graves, une peine d'emprisonnement est même possible (pour les mineurs entre 15 et 16 ans, un maximum d'un an/ pour les mineurs de 16 ans, un maximum de 4 ans).
Toutes ces sanctions peuvent être conditionnelles. Cela signifie que le mineur n'est pas tenu de les céder intégralement ou de les payer s'il fait ses preuves dans le cadre d'une période probatoire de deux ans maximum. Outre les sanctions susmentionnées, le juge des mineurs peut également déterminer des mesures de protection telles que la surveillance, les soins personnels ou même le traitement et l'hébergement ambulatoires s'il l'estime utile pour le mineur.
La situation personnelle et l'âge de l'enfant ou de l'adolescent sont donc déterminants pour la sévérité de la peine, car, contrairement au droit pénal des adultes, le droit pénal des mineurs ne se concentre pas sur le crime, mais sur la personnalité de l'adolescent, son comportement, son éducation et ses conditions de vie. Les sanctions qui sont finalement imposées au mineur délinquant sont donc adaptées à ses conditions de vie. Ils poursuivent l'objectif que le mineur délinquant ne commette plus d'infractions pénales.
Mais pour revenir à la question du vol, le vol à l'étalage commis par un mineur n'est généralement pas considéré comme une infraction grave, ce dont le ministère public chargé de la jeunesse a également connaissance. Après tout, dans une certaine mesure, n'importe qui peut commettre un tel "péché de jeunesse" à un moment donné sans avoir à faire face à des conséquences massives pour sa vie. Et bien que le jeune ait commis le crime de vol, les sanctions dans de tels cas sont appropriées.
Notre recommandation aux parents : ne pas réagir de façon excessive en cas de "péché de jeunesse". Néanmoins, parlez sérieusement à l'enfant et laissez-le faire face aux conséquences pénales, telles que la réprimande ou l'affectation à un travail, que l'enfant s'est infligées à lui-même.
Publié le 28 avril 2017